top of page

Slow content : et si on prenait le temps pour gagner en qualité ?

Dernière mise à jour : 27 janv. 2023

La tendance au ralentissement adoptée dans de nombreux domaines n’épargne pas l’écriture web. Que savons-nous de ce nouveau mode de rédaction ? On nous promet qu’il est la panacée aux contenus vides, bruyants et formatés qui encombrent les résultats de recherche. Et si on prenait le temps pour gagner en qualité ? 



D’abord, pourquoi je te parle de ça ? Parce que j’ai envie de nous faire réfléchir sur nos propres stratégies de contenu et la manière dont nous les concevons. Prenons-nous suffisamment le temps pour déterminer les besoins et les centres d’intérêts de nos publics ? Faisons-nous l’effort de creuser leurs questions pour y apporter les réponses suffisantes ?

Le slow content, ce qu’il est, ce qu’il n’est pas. D’où vient cette tendance ? Voici les quelques questions auxquelles je vais tenter de répondre dans cet article. En prime, je donne aussi mon petit avis.


Je pratique le slow content.

Le slow content, ce qu’il est. Ce qu’il n’est pas.

Cette récente méthode d’écriture consiste à prendre davantage de temps à construire et à concevoir nos contenus de manière à ce qu’ils répondent aux attentes et aux besoins de nos audiences. C’est au regard de cet aspect que l’on peut déterminer si un contenu est de bonne qualité ou pas.


On ne considère donc pas ici les aspects littéraires, de style ou encore de SEO. Il s’agit de savoir si nos contenus, en l’occurrence nos articles, apportent une réelle plus value pour celui ou celle qui va le lire. A-t-il/elle découvert ou appris quelque chose ? Ou s’est-il/elle simplement diverti(e) en le lisant ? Pour atteindre leurs objectifs, les contenus doivent réellement apporter quelque chose à leurs destinataires.


D’où vient le slow content ?

Le slow content fait son apparition au moment où le nombre de publications en ligne explose au détriment de la qualité.


La course effrénée à la visibilité et au meilleur positionnement dans les résultats de recherche ont d’abord généré le snack content : des contenus nombreux, « légers », qui se consomment rapidement mais sont de faible valeur « nutritive ». C’est dans ce contexte frénétique que tente de s’imposer aujourd’hui un retour à la substance avec le slow content.


Quel rédacteur peut prétendre offrir une véritable plus-value après 15 articles sur le même sujet réalisés pour des clients différents ? Ces pratiques n’ont plus rien d’authentique, ni d’ancré au réel.


Le contenu, l’ADN de l’entreprise

Comme l’explique le blog de l’ADN, le slow content est très identitaire. Il véhicule les valeurs de l’entreprise, de l’activité. Il vient du terrain. Il évite de proposer une énième théorie fumeuse répandue partout sur le net.


Enfin, le slow content ne consiste pas à écrire lentement mais à prendre le temps de fabriquer des contenus authentiques, utiles ou qui rencontrent les centres d’intérêts de son public.


En savoir plus sur le slow content

Je ne vais pas m’étendre sur le « comment pratiquer le slow content ». D’autres l’ont déjà fait. Je vous conseille d’ailleurs la lecture de l’article d’Emilie Mahaux : la nouvelle mode du slow content.

Et pour en savoir encore un peu plus sur cette tendance, voici une vidéo de « 5 minutes pour tout comprendre » avec Dixxit:



Le slow content & moi

Si tu me connais un peu, si tu suis mon blog, tu dois avoir compris que je suis plutôt praticienne du slow content. Mais je dois reconnaître que ce n'est pas forcément évident, soumis à la pression des objectifs à court terme.


Toutefois, je pense que c’est surtout au démarrage qu’il faut prendre le temps de réfléchir aux objectifs de la stratégie de contenu, à la description des personas, ou à la ligne éditoriale. On peut ensuite mettre en place une routine d’écriture et de production régulière.


Prendre le temps de lire, de regarder des vidéos. Laisser mûrir le sujet et émerger les idées dans son esprit. Il paraît qu’on y gagne en qualité.

Et toi, qu’en penses-tu ?


28 vues0 commentaire
bottom of page